Un pas de plus vers la perfection

Voilà bientôt trois semaines que je suis parti en vacances avec ma petite famille…Mais Clo a très bien blogué sur le sujet et je compte plutôt vous raconter autre chose.

Je voulais profiter de ces vacances pour me débarrasser d’une mauvaise habitude, et je crois bien avoir réussi : quelques jours avant le départ, je me suis fait prescrire des patchs et pastilles à la nicotine, et le jour du départ à Beaulieu, je m’en suis collé un, j’ai jeté mon tabac et mes feuilles, rangé le briquet à côté de la gazinière et nous sommes partis.

Le premier jour j’ai eu pas mal envie de fumer, j’ai mangé quelques pastilles. Avoir attendu les vacances était effectivement une bonne idée, car l’envie m’a semblé plus une envie d’habitude qu’un manque physique (et pour cause, j’avais un patch) : la clope d’après le café, la clope de la pause sur l’autoroute, la clope d’après manger, …

Le deuxième jour, la même chose, le plus difficile était de passer outre l’envie-réflexe d’allumer une clope aux moments habituels : remplacées par des pastilles. Les pastilles, ça fait mal au ventre cependant.

Le troisième jour j’ai essayé de résister sans pastilles, et ça a marché.

Le quatrième jour, j’ai oublié de mettre un patch. Je m’en suis rendu compte peu avant midi, et j’ai décidé d’attendre de voir si j’en aurais réellement besoin. C’est ce jour là qu’on est allés m’acheter des chaussures à Nice Étoile, en plein centre de Nice après une heure de bouchons et sous la pluie donc le centre co était blindé. J’ai un peu grincé des dents mais… c’est passé :-) Clo ne m’a pas spécialement trouvé irritable, ou à peine.

De retour au boulot, dix jours après l’arrêt, je n’ai dit à personne que j’avais arrêté de fumer, histoire de gagner un peu de temps de tranquillité pour casser les habitudes de la clope au boulot. Je les ai remplacées par des verres d’eau, les clopes « faut que je me lève de mon siège » ; par un bout de discussion avec un collègue, les clopes « avec le café ». Et celle d’après manger, par plus de discussions à table (j’ai lu partout « ne restez pas à table après manger pour éviter la tentation », mais ces conseils datent sans doute d’avant que les restos soient non-fumeurs), au lieu de lâcher tout le monde en avance…

C’est plus difficile qu’en vacances où l’on est dans un cadre inconnu, sans routine. Pas mal plus dur. Mais ça a l’air de tenir ! Faut juste pas me faire trop chier… :-)

Puis j’ai fini par le dire, que j’avais arrêté, lorsqu’on m’a explicitement demandé si je voulais accompagner pour une clope. Et là, je n’ai pas regretté de m’être octroyé une petite semaine de secret… Ça n’a pas raté, forcément et comme prévu, y’a un boulet pour essayer de me tenter par tous les moyens possibles. Il ne m’a pas encore collé une clope sous le nez mais ça ne saurait tarder. J’ai de la chance, il n’y en a qu’un (sur quatre fumeurs). J’m’en fous, en un sens ça m’agace mais il n’y arrivera pas, contrairement à moi qui y arriverai. Et puis il fait ça parce qu’il est jaloux de mon succès et de ma classe.

J’en suis donc à 18 jours sans tabac. C’est curieux mais depuis, j’ai (presque) plus besoin de mon traitement anti-asthme, et presque plus d’allergies non plus… Trop cool :-)

Pour les gens qui ont envie d’arrêter, j’ai trouvé un site suisse vraiment bien fichu avec plein d’informations, tests de dépendance, compteurs motivants, forums etc : stop-tabac.ch.